L’envie – écrire, partager et publier sur le web

Aujourd’hui, petit billet personnel, qui n’a rien à voir avec la programmation.

Le blog est né il y a un an, même si je n’ai rendu les billets publics qu’il y a seulement deux mois. Petit retour sur les hauts et les bas de cette année sur le web.

Un an plus tôt
L’envie dévorante d’apprendre

C’est l’an dernier que j’ai vraiment cherché à apprendre à coder. J’avais créé ma toute première page web pendant l’été, grâce à une formation du Wagon. C’était la première fois que je touchais au code. Ca allait vite, ça marchait bien, j’avais réussi à créer plusieurs sites. J’étais ravie.

Mais c’était lacunaire. Coder une page web, c’est loin d’être suffisant.

Alors j’ai sauté le pas à la fin de l’été, en m’inscrivant à la formation de 6 mois que lançait Simplon. Les cours commençaient en Septembre. Je trépignais d’impatience.

C’est à ce moment là que l’idée du blog est née. Je voulais partager mon enthousiasme, le matérialiser, le faire vivre. Sans hésiter, j’ai trouvé un nom de blog, acheté le nom de domaine chez OVH et choisi un thème Worpress. Le blog s’appelait alors Coding is the new latin.

 

In codice, speramus
Simplon est en mission, et moi en transe

Immédiatement, je me suis mise à écrire des articles. J’avais acheté Lire, écrire, compter, coder, le bouquin de Fréderic Bardeau, co-fondateur de Simplon, qui porte une vision militante du code. C’était une révélation. Je réalisais que Simplon était en mission, pour partager à tous un savoir fondamental, pour se réapproprier la culture et les moyens de la création.

J’ai dévoré ce bouquin. Je l’ai annoté, raturé, entouré des paragraphes entiers. Embarquée dans un trajet longue distance en TGV, fin août, j’ai passé plusieurs heures à prendre des notes, griffonner des schémas, faire des liens avec d’autres passages du livre. Une fois arrivée chez moi, j’ai publié ces notes en plusieurs petits articles très courts.

 

Naissance et mort – presque immédiate – d’un blog

C’est comme ça que les premiers articles ont été publiés. C’était une sorte de bouillonnement : j’ai publié comme ça sept ou huit billets à la suite, en deux jours. J’écrivais, je publiais presque instantanément.

Je ne les ai pas partagé. Je n’en ai parlé à personne. J’étais simplement heureuse de les avoir publié et de les voir en ligne, sur le blog.

Quelques semaines plus tard, en Septembre, la formation Simplon a commencé. J’ai tenu une semaine et puis j’ai laissé tombé. J’ai fini par oublier l’existence du blog.

 

La grâce d’un commentaire laissé sur un blog abandonné

Plusieurs mois ont passé. Entre temps, je me suis remotivée pour recommencer la formation Simplon. Un jour, en Avril, je reçois une notification de WordPress : quelqu’un a laissé un commentaire sur le blog. Un petit mot de félicitation laissé par un inconnu – mon premier commentaire. Je fonds. C’est ce qui va me faire basculer. Je retourne sur le blog, je relis les articles. Je réalise que j’ai encore envie de faire vivre ce blog. C’était il y a 5 mois.

Je recommence à écrire, mais cette fois-ci, les billets sont différents. J’écris des articles longs, fouillés, qui me permettent d’explorer une thématique précise – la technique que j’ai utilisé pour rechercher de mots clés pour le référencement, par exemple. Je me lève un peu plus tôt chaque matin, et je passe une heure à écrire dans mon lit, avec un bon capuccino.

A l’époque, je n’ai toujours pas envie de partager les articles. Je prends plaisir à écrire pour moi seule, je repousse le moment de les rendre publics. Je n’ai pas très envie de faire de la promotion. Je me limite à bosser le référencement, sans grand succès d’ailleurs.

 

Insatisfactions et coups de tête

Quelques semaines plus tard, je commence à me remettre en question. Le blog n’est pas prêt à être partagé, il manque des tas de choses, je n’ai même pas de comptes sur les réseaux sociaux pour le blog. La liste de choses à faire s’allonge, j’ai le moral dans les chaussettes.

Et puis je ne suis plus satisfaite du nom du blog. J’avais choisi ce nom, Coding is the New Latin, pour représenter l’idée que le code était la nouvelle forme de culture universelle – un savoir fondamental pour communiquer avec le monde. Je crois toujours en cette idée. Sauf que c’est beaucoup trop long pour le web – et pas du tout accrocheur. Ca m’énerve.

Je me creuse la tête pour trouver autre chose. C’est une vraie galère, j’ai l’impression de perdre mon temps. Je veux me décider rapidement, quitte à me tromper encore une fois. Un nom me reste en tête, mais il est tellement absurde que j’ai du mal à l’envisager. HTML, bordel ! J’en parle à quelques filles, elles me disent de trouver mieux. J’ai l’esprit de contradiction, je décide de le garder.

En parallèle, je peaufine le design et je rajoute des fonctionnalités (newsletter, page à propos, etc.) pour que le blog devienne enfin un blog.

 

Trancher dans le vif, sans pitié

Nouveau coup de tête, je décide de faire table rase de ce que j’ai écrit jusque là. Je supprime sans pitié les articles trop courts et écrits en quelques heures. Pas assez utiles, pas assez intéressants ou pas raccord avec la ligne que je veux établir sur le blog. Plus j’écris de nouveaux articles, plus je jette les anciens.

Je change également toutes les images. J’établis un modèle graphique (qui bouge quand même au fil des articles, si vous jetez un œil aux archives, vous vous en rendrez compte) que j’applique à tous les nouveaux billets. C’est un travail de fourmi, mais je suis contente.

En juin, je partage enfin les articles. Les réseaux sociaux prennent le relais, et je vous vois arriver sur le blog, de plus en plus nombreux. Joie, joie, joie !

 

Envisager le blog comme quelque chose d’autre
Plus fort, plus grand, plus solide

En une année, j’ai l’impression d’avoir cassé un tabou. J’ai blogué à mon rythme, comme je l’entendais. Après tous ces changements, je réalise que je n’ai pas envie d’un blog qui soit une accumulation de pièces disparates. Un blog est un objet vivant – les billets peuvent être édités à posteriori, si les modifications servent le propos du blog. Je prends goût à la dimension éditoriale.

Aujourd’hui, je me prends à de nouvelles ambitions. J’ai envie de construire un blog avec une identité solide, reconnaissable, consistante. Avec une vision, une ligne éditoriale, un ton, une identité visuelle. Comme un vrai magazine.

Ce qui m’importe, c’est la cohérence de l’ensemble. Parce que cela me semble être le meilleur moyen de porter une voix, plus fort, plus loin.

En ce moment, je travaille à un manifesto. C’est difficile, mais ça me tient à cœur. J’ai envie de définir là où je veux aller avec le blog. D’autant plus que, motivée par l’envie de faire grandir le blog, il est si facile de se perdre en chemin.

 

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